dimanche 23 juin 2024

Musique: De la Monoculture aux silots

J'ai récemment regardé une vidéo intitulée "Qu'est-ce qu'une monoculture ? How Artists Are Bigger and Smaller Than Ever" (Comment les artistes sont plus grands et plus petits que jamais) sur YouTube, qui m'a fait réfléchir au passage de la monoculture musicale aux silos. Ce changement a eu un impact considérable sur la manière dont nous consommons et expérimentons la musique aujourd'hui.

Monoculture et silos :
- Monoculture : Il s'agit d'une expérience culturelle partagée dans laquelle quelques artistes ou éléments de contenu dominent la scène mondiale. Ce phénomène était plus répandu à l'époque de MTV, lorsque les vidéos musicales et quelques artistes populaires façonnaient le paysage musical.
- Silos : à l'inverse, les silos représentent la nature fragmentée de la consommation moderne des médias. Différents groupes de personnes sont exposés à différents contenus en fonction de leurs préférences, ce qui conduit à une expérience plus personnalisée mais moins universellement partagée.

from DALL·E 3

Comment cela s'est-il produit ?
Voici une chronologie des 70 dernières années de la musique moderne pour illustrer ce changement :

L'ère pré-MTV (années 1950-1980) :
- La musique était principalement consommée par le biais de la radio, des disques et des concerts.
- Les vidéos musicales étaient rares et servaient principalement d'outils promotionnels.

L'ère MTV (1981-2000) :
- 1981 : Lancement de MTV, qui révolutionne l'industrie musicale en offrant une plateforme visuelle aux artistes et en favorisant une expérience culturelle partagée (monoculture).
- MTV a fait des vidéos musicales une forme d'art et un outil de marketing, influençant considérablement la culture pop et l'industrie musicale.

L'ère du partage de fichiers (1999-2001) :
- 1999 : Lancement de Napster, une application de partage de fichiers peer-to-peer (P2P) qui permet aux utilisateurs de partager directement des fichiers musicaux, ce qui entraîne un piratage généralisé et des contestations juridiques.
- 2001 : Napster cesse ses activités après avoir perdu de nombreux procès.

Les distributeurs en ligne (2003-2010) :
- 2003 : Lancement d'iTunes, créant le premier magasin de musique numérique légitime qui s'oppose efficacement au piratage et permet aux consommateurs d'acheter des chansons à l'unité.
- iTunes est devenu le plus grand distributeur de musique au monde et a considérablement influencé la manière dont la musique est achetée et vendue.

Internet et médias sociaux (des années 2000 à nos jours) :
- L'essor de l'internet et des plateformes de médias sociaux a contribué à fragmenter davantage le public de la musique, permettant à un éventail plus diversifié d'artistes d'atteindre des publics de niche.
- Les médias sociaux ont démocratisé la découverte et la promotion de la musique, permettant aux artistes d'entrer directement en contact avec leurs fans.

Services de streaming financés par la publicité (2008-aujourd'hui) :
- 2008 : Lancement de Spotify, qui introduit un modèle freemium avec des options d'abonnement payant et payant.
- Spotify a transformé la consommation de musique en offrant un accès instantané à une vaste bibliothèque de chansons et en utilisant des algorithmes avancés pour personnaliser les listes de lecture.

Algorithmes et personnalisation (2010-aujourd'hui) :
- L'utilisation d'algorithmes par les services de diffusion en continu et les plateformes de médias sociaux a personnalisé la consommation de musique, en permettant aux auditeurs de découvrir plus facilement de nouvelles musiques adaptées à leurs goûts.
- Les algorithmes ont contribué à la fragmentation du public et au déclin de la monoculture.

Il n'y a pas de meilleure situation avant ou maintenant, mais pour ceux qui ne prennent pas le temps de trouver des silos qui leur conviennent, ils pourraient être perdus aujourd'hui.

[Texte corrigé par AI]

Autres ressources

Voici quelques articles de référence en français qui abordent les notions d'évolution de l'industrie musicale, de la monoculture, des silos, des algorithmes, et des comportements des auditeurs :

1. **L'industrialisation de la musique - OpenEdition Books**
   Cet article explore l'évolution de l'industrie musicale depuis les années 1920 et 1930, en passant par l'impact des nouvelles technologies et des professionnels de la musique. Il aborde également la transformation de l'expérience musicale et l'émergence de nouveaux goûts musicaux.
   https://books.openedition.org/ms/1037?lang=fr

2. **Les algorithmes nous poussent-ils à écouter toujours le même style de musique ? - France Culture**
   Cet article examine l'impact des recommandations algorithmiques sur la diversité musicale et comment les algorithmes peuvent influencer les préférences des auditeurs en streaming.
   https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/un-monde-connecte/les-nouveaux-defis-du-streaming-musical-2306975

3. **La musique en 2024: les tendances à venir - Gigstarter.fr**
   Cet article présente les tendances musicales pour l'année 2024, en mettant en lumière l'impact des plateformes de streaming et de l'intelligence artificielle sur la scène musicale.
   https://www.gigstarter.fr/blog/tendances-musicales-de-2024

4. **Histoire des musiques & évolution technologique - EduKson**
   Cet article retrace l'évolution des genres musicaux et des technologies de la musique depuis les années 1950, en soulignant les innovations et les transformations majeures.
   https://www.edukson.org/musique-audition/les-musiques-amplifiees/histoire-des-musiques-evolutions/

5. **Géopolitique de la pop musique - Diploweb.com**
   Cet article explore l'influence culturelle et géopolitique de la musique pop, en analysant les relations entre les politiques culturelles, les objectifs de production des labels, et l'impact des nouvelles technologies.
   https://www.diploweb.com/Geopolitique-de-la-pop-musique.html

Ces articles offrent une perspective approfondie sur les différentes phases de l'évolution de l'industrie musicale, les défis actuels, et les tendances futures.

dimanche 1 octobre 2023

L’Empreinte Carbone de la culture : Mes Réflexions après les Concerts U2 Sphere

Il y a quelques années, quelqu’un m’a parlé de l’empreinte carbone, avec un objectif de 2 tonnes par personne. Cet influenceur a énuméré quelques façons dont je pourrais la réduire.

Depuis lors, j’ai changé quelques habitudes dans ma vie pour réduire mon empreinte carbone. J’ai baissé le chauffage chez moi, mangé moins de viande, pris mon vélo pour aller travailler, moins utilisé la voiture, partagé des trajets en voiture et opté pour des moyens de transport moins carbonés.
En réalité, rien n’a vraiment changé, car je bois toujours du vin et de la bière, mange du fromage et fais de l’exercice.😋

L’été dernier, je suis allé à un festival de musique local et quelqu’un parlait de l’empreinte carbone de la culture.
Mais je n’avais jamais pensé à l’empreinte carbone de la culture auparavant, et cela m’est vraiment venu à l’esprit avec la série de concerts U2 qui a débuté au Sphere à Las Vegas.

Les visuels du concert sont incroyables. Mais cela m’a fait réfléchir à nouveau sur l’empreinte carbone de la culture. J’ai donc décidé d’obtenir une idée moyenne des émissions de carbone de cette série de concerts de U2 provenant des déplacements des participants.

En utilisant une IA pour calculer et écrire ce post, j’ai estimé les émissions de carbone des déplacements des participants. J’ai pris en compte le nombre de concerts, la capacité du lieu, la proportion de participants utilisant chaque mode de transport, la distance moyenne parcourue par les participants et la quantité de CO2 émise par kilomètre pour chaque mode de transport.


En assemblant ces chiffres, j’ai obtenu une estimation des émissions totales de CO2.

Lorsque j’ai comparé cela aux émissions annuelles de CO2 de certains petits pays, j’ai trouvé que les émissions du voyage pour le concert U2 étaient conséquentes. Par exemple, pour un petit pays avec des émissions annuelles de moins de 5 millions de tonnes de CO2, les émissions de la totalité des trajets pour le concert U2 représentent environ 2 % (2,29 %) des émissions annuelles de ce pays.

Cela m’a fait réaliser que les grands événements comme les concerts ont aussi une grande empreinte carbone. Ce ne sont pas seulement nos activités quotidiennes qui contribuent aux émissions de carbone, mais aussi la manière dont nous apprécions les divertissements et les arts.

Veuillez m’aider à vérifier si ces calculs sont corrects. J’espère que cela m’aidera à mieux comprendre l’empreinte carbone des arts.

Aussi, comment pouvons-nous, en tant que consommateurs d’art et de divertissement, contribuer à réduire l’empreinte carbone associée à ces événements ? J’adorerais entendre vos réflexions.


En utilisant une IA pour calculer et rédiger ce billet, j’ai utilisé la formule suivante pour estimer les émissions de carbone liées aux déplacements des participants,


Total des émissions de CO2=Nombre de spectacles×Capacité de la salle×(Pourcentage de vols×Distance moyenne des vols×Facteur d’émissions des vols +Pourcentage de déplacements en voiture×Distance moyenne des déplacements en voiture×Facteur d’émissions des déplacements en voiture +Pourcentage de déplacements en autobus×Distance moyenne des déplacements en autobus×Facteur d’émissions des autobus).

Explication :
– Nombre de concerts : Le nombre total de concerts.
– Capacité du lieu : Le nombre de personnes assistant à chaque concert.
– Pourcentage d’utilisation de l’avion, de la voiture et du bus : La proportion de participants utilisant chaque mode de transport.
– Distance moyenne : La distance moyenne parcourue par les participants.
– Facteur d’émission : La quantité de CO2 émise par kilomètre pour chaque mode de transport. 

Récapitulons les chiffres :

Transport aérien : 

National : 25×17 500×(40 %/2)×400 km×0,155 kg CO2/km=8 925 000 kg
International : 25×17 500×(40 %/2)×3 000 km×0,115 kg CO2/km=50 312 500 kg

Voyage en voiture

25×17 500×40 %×300 km×0,236 kg CO2/km=49 140 000 kg CO2

Trajet en bus : 25×17 500×20 %×200 km×0,068 kg CO2/km=5 950 000 kg CO2

Émissions totales de CO2 = 8 925 000 +50 312 500 +49 140 000 +5 950 000=114 327 500 kg CO2 
 

Reconnaître les limites

Ces calculs sont basés sur des moyennes et des hypothèses et les émissions réelles peuvent varier. Une analyse plus précise nécessiterait des données détaillées sur les déplacements des participants et la compensation des émissions de carbone par les organisateurs d’événements. Toutefois, cet exercice met en lumière l’impact environnemental des grands événements et invite à poursuivre le débat sur les divertissements verts.

Texte généré à l'aide de ChatGPT, Deepl write et images générées par openart.ai
Sources:
- Worldometers.info - co2-emissions-by-country
- Youtube: search u2+live+sphere+las+vegas


dimanche 8 janvier 2023

2023 - La fin de l'innocence

Bonne année 2023 à tous.

2022 restera dans nos mémoires comme la première année où plus personne ne peut nier la dérive, le changement ou le chaos climatique. Choisissez l'expression qui vous convient le mieux.

Rationnement de l'eau durant l'été 2022, canicules dignes des régions désertiques espagnoles et enfin un noël avec des anomalies de température qui font croire à la végétation que nous sommes déjà au printemps 2023.

Pourtant, nous allons réussir à changer nos façons d'être et éviter le pire.


Bonne transition à tous.



dimanche 3 octobre 2021

Libérez de la place dans votre boite Gmail


En bas de la page de Gmail, vous trouvez la place de stockage qui est encore disponible pour archiver de nouveaux mails. Si vous êtes proches des 15 Go autorisés, pourquoi ne pas se lancer dans le ménage d’automne ?

Pour ceci, allez ici :

https://one.google.com/storage/management

Regardez ce qui vous est proposé pour supprimer les mails qui n’ont plus d’intérêt pour vous.

N’hésitez pas à le faire régulièrement. Stocker des fichiers consomme des ressources : électricité, disque de stockage, etc.

Bon nettoyage.

samedi 25 juillet 2020

Après les pangolins, le 1% par trimestre

Bonjour mes petits pangolins au vin jaune,
OK, ça fait un peu trop Chicandier dans l’intro…

Alors, l’heure est au bilan postsyndrome de la cabane et au partage de quelques liens parcourus durant cette étrange de période.

Côté musique, c’était mieux avant, c’était mieux au siècle précédent et bien non, je ne le pense pas. La visualisation de centaines de vidéos pendant le confinement m’a permis de redécouvrir le vieux monde. Le plus intéressant aura été de voir des versions récentes de vieux classiques avec la nouvelle qualité du son sur YouTube et des superbes prises de son :
—The Cure – A Forest (live at Pinkpop 2019)
Pixies – Gouge Away (6 Music Live Room)
Vraiment de belles redécouvertes. Je sais, je sais : Bob a été maquillé par un voleur de voitures en 1980, puis violé par un moulin à vent en 2000. Vous vous remettrez…

J’ai aussi compris avoir basculé vers le Nouveau Monde en écoutant en boucle
Childish Gambino — This Is America
J’avais loupé, le morceau, la chorégraphie, la réalisation en 2018, vraiment superbe.
Tom Misch —It Runs Through Me concrétise aussi la capacité de ces artistes à proposer de l’efficacité sophistiquée.
Coté, électronique je continue à me laisser bercer par ces douceurs voir bousculer par un peu de French Core.

Bravo à Florian Garcia pour son vlog de décryptage musical qui m’aide beaucoup à regarder différemment les musiques du siècle précédent, les voir à travers les yeux du présent et me réapproprier le présent.

Quand le populaire reprend sa place
L’année dernière, j’étais retourné sur zejackytouch pour retrouver une couleur de peinture oubliée (un rose/violet de toute beauté). Je me suis beaucoup moqué de cet art populaire et en définitive, aujourd’hui, j’ai un manque. Tout a été Ikéaisé et le kitch n’est plus présent.

Mes collègues de la génération Y m’ont souvent évoqué le holdup musical des années 80.
Et enfin, la génération Z m’a sauvé. Terminé l’élitisme, le populaire reprend sa place avec des dizaines de millions de vues : plus de complexes.
Merci à :
Jul – Folie
Wejdene — Anissa
Dua Lipa — Physical
JB : La question elle est vite répondue
Etc.
La vie est belle, je n’ai plus à me justifier des horreurs des années 80.

Sur les aspects économiques
Un grand clap, clap à Grand Angle, le grenier de l’éco et Heu?reka pour leurs synthèses qui apaisent, même si les premières visualisations sont un peu dérangeantes.

Ma petite planète bleue
Je confirme le plaisir de circuler dans Lyon en bicyclette, faire du vélotaf comme le disent les ayatollahs du cyclo.

Je commence à parler le CO2, cette nouvelle langue.
J’ai désormais deux dieux en France :
– Jean-Marc Jancovici : voir court des Mines et le Shiftproject.
– Gaël Giraud : voir l’audition de Gaël Giraud sur la relance verte au Sénat

Le podcast en Français/Anglais Sismique a accéléré les impulsions données précédemment par mes collègues sur ces sujets.

Pour sortir de l’enfermement franco-français, j’écoute
—My Climate Journey
– Exponential View me permet d’allier veille sur l’impact des technologies et cette phase de transition obligée

Hier, en rentrant du travail avec mon petit vélo, j’écoutais avec mon casque à conduction osseuse, l’interview de Stefan que j’avais côtoyé à Agile Lean Europe à Berlin en 2011. Ces 3 jours avaient bouleversé ma perception de création/progression en groupe.

Aujourd’hui, j’ai enfin compris que j’allais aider à cette transition énergétique, mais j’ai besoin de vous pour comprendre comment. Peut-être que partager entre Européens comme à ALE2011 est une idée pour se donner une bonne dynamique ?

N’hésitez pas à me contacter pour discuter de cette transition : 1 % d’émission de CO2 à réduire chaque trimestre. Cette fois je l’ai compris, nous allons réussir.

Bonne fin d’été à tous.

mardi 12 mai 2020

Transition entre les communications et les telecommunications


Si dans un futur proche, on vous demandait de mettre en place un système de communication sans électronique, électricité, pouvant être fabriqué dans la plupart des contrées, quelles seraient vos pistes ?

La démarche la plus simple serait probablement de regarder l'histoire des télécommunications pour y puiser les trouvailles de nos aïeux.

En réfléchissant à ce sujet on projette des images diverses d’abord liées aux moyens primaires de communication comme l’homme à pied, puis à cheval, transportant des messages papier. Ensuite, nous pensons aux moyens plus rapides utilisant l’environnement qui nous entoure :
    La lumière permettant de transmettre les signaux de fumée non standardisés des indiens d'Amérique ou les signaux par drapeaux
    L'aide d'éléments naturels comme le pigeon voyageur et son bec à boussole tridimensionnelle.
    Mais ici, je retiendrai la phase de transition entre le mode de communication mécanique et l’apparition des premiers systèmes utilisant les phénomènes électriques. Celle-ci a été insufflée par le Français Claude Chappe(1763-1805) et le Suédois Abraham Niklas Edelcrantz (1754–1821). Chappe a mis au point un système muni de bras en bois qui en fonction de leur position avaient une signification définie.

    En Suède un autre génie nommé Abraham Niklas Edelcrantz crééa un système basé sur des panneaux pivotants comme le montre cette image. Ce second principe avait l’avantage d’être plus rapide et il fut utilisé par les Anglais entre Londres et Portsmouth comme le montre ces gravures.
    En plus d'avoir été très utiles, ces inventions ont fait le principe de dictionnaires de symboles, base des télécommunications.

    Ce système servait principalement les besoins de l'état, mais son usage semble avoir été détourné par les frères François et Louis Blanc de 1834 à 1836. Le blog leshistoiresdedidymus essaie de décrypter cet acte qui semble être un des premiers Hackings de réseau et l'article The crooked timber of humanity (EN) détaille le scénario d'attaque.

    Ressources
    Aventure du bout du monde : Préhistoire des télécommunications
    Histoire des télécommunications.
    Leshistoiresdedidymus: Bordeaux, 1834-36 : Les frères Blanc craquent les télégraphes Chappe